N’allez pas à l’université, c’est un piège !

L’université est un dinosaure de l’éducation. D’aucuns la voient comme une chose ancienne, empreinte d’expérience et de sagesse. Mon objectif est de déconstruire, de façon argumentée, cette réputation injuste, et de montrer l’université sous son vrai visage : une vieille pourriture.

I La promesse de l’échec
II La promesse du chômage
II Le manque de pratique
III Le manque de pédagogie
IV Le manque de compétence
V Quelles alternatives à l’université ?


I La promesse de l’échec

À mon époque (2008), il y avait 65 % des étudiants en première année de fac qui échouaient.

Pensez-vous sincèrement échapper à ce sort ?

Le niveau lycéen est devenu incroyablement plus faible que les exigences universitaires. Vous serez tentés par une multitude d’activités culturelles, sociales, certes enrichissantes, mais un  peu comme quand on fait la fête : à la fin, on a une grosse grosse gueule de bois.

À côté de ça, les profs ne feront rien pour vous inciter à travailler. Je dirais même qu’ils feront tout pour vous tirer vers le bas. Ils n’en auront rien à foutre de vous.

II La promesse du chômage

À l’université, personne ne vous forcera à vous lever tôt le matin. Et ça, c’est le début d’une spirale négative, d’une mauvaise habitude qui vous fermera énormément de portes dans la vie professionnelle.

L’université rend fainéant. Elle détruira votre efficacité.

Si vous voulez faire médecin, professeur ou chercheur, vous frappez à la bonne porte. Pour tous les autres, je suis au regret de vous dire que vous serez au chômage.

L’université regorge de filières à chômage, parfois de façon évidente comme « Anthropologie de la danse », ou comment s’emmerder à faire un bac + 5 pour se rendre compte que la danse de la pluie des Zoulous, ça ne fait pas d’argent (et ça ne fait pas venir la pluie non plus, d’ailleurs !).

Pourquoi faire un bac + 8 pour gagner 1 400 € par mois, alors qu’il suffit d’un CAP de mécanicien et de faire garagiste pour s’en foutre plein les poches ?! L’argent est le premier critère pour réussir socialement, le mécano aura meilleure réputation, parce qu’il se lève tôt le matin, parce qu’il travaille dur, et parce que contre toute attente, il est riche !

Pour ma part, j’ai réussi à obtenir un master en énergie solaire. C’est la chose la plus difficile que j’aie jamais réussi dans ma vie.
Ceci dit, je regrette d’avoir choisi cette voie. D’une part, il aurait mieux valu faire ça en école d’ingénieur. D’autre part, j’ai été très déçu quand j’ai vu que même en Allemagne, on proposait très peu de postes à un niveau aussi élevé. Les employeurs veulent des vendeurs, des mécaniciens, des électriciens.

Ceux qui vantent l’université sont justement des gens qui ignorent le marché du travail, parce qu’ils ne sont jamais sorti de ce système sclérosé.

II Le manque de pratique

En fac de lettres, on n’apprend pas à écrire un livre.
En fac d’électromagnétisme, on n’apprend pas à monter une radio.
En fac de mécanique des fluides, on n’apprend pas à réparer une fuite d’eau.
En fac de mécanique quantique, on n’apprend pas à fabriquer un ordinateur.
En fac de thermodynamique, on n’apprend pas à isoler un mur.

Bref : à la fac, vous apprendrez essentiellement des choses qui ne servent à rien.

III Le manque de pédagogie

Elles sont des milliers dans l’usine. Chacune ne vit que sur un A4. Les misérables poules élevées en batterie naissent, subissent la torture, et meurent.

De la même manière, la fac privilégie la quantité à la qualité. Au niveau des dépenses par élève, prépa > IUT > fac.

Jamais de ma vie je n’ai eu autant de mauvais profs qu’à la fac. Ils ne savent pas expliquer les choses.

Ça me rendait nostalgique de l’école primaire du village, où tout le monde se connaissait. Il y avait un esprit de soin. On jouait à des jeux rigolos, balle au prisonnier, loup, on fêtait les anniversaires, les fêtes des mères, les fêtes des pères, avec à chaque fois des cadeaux, parfois fabriqués de nos mains. On avait une formation à la fois intellectuelle, manuelle et physique.
Il y avait un voyage de fin d’année, avec des activités, des découvertes. Il y avait aussi une kermesse tous les ans, avec un spectacle de théâtre, qui nous formait à nous exprimer en public et à jouer la comédie.
J’aimais beaucoup l’instit’ de CM1 et CM2. Il était capable de nous dire qu’en français, il n’y avait aucune terminaison en -at à la troisième personne du singulier, et de nous expliquer le phénomène des éclipses, avec une lampe, une balle blanche et un globe. Et aussi, il nous a dit calmement qu’en 2050, il n’y aura plus de pétrole. Il avait la classe.

Parce que sincèrement, j’ai appris moins de choses utiles en 1 an de fac qu’en 1 an d’école primaire ! Le mec il est là sur son piédestal, il déblatère son speech à des centaines d’étudiants qui grattent bêtement, impossible d’interagir. Le cours magistral est une pédagogie moyen-âgeuse ! Parfois ils vont carrément jusqu’à répéter le Powerpoint que tout le monde peut trouver sur l’ENT.

Franchement, on apprend plus avec les livres et Internet qu’avec ces pathétiques êtres inférieurs, ces sous-merdes pédantesques dégoulinant d’orgueil !

Internet et les bibliothèques universitaires suffisent. Nous n’avons pas besoin des profs de l’université.

IV Le manque de compétence

Comme disait Boileau, tout chose conçue clairement s’énonce clairement. Les profs de la fac ne savent pas expliquer les choses. Par conséquent, cela veut dire qu’ils ne comprennent pas.

Ce qu’ils font dans leurs labos, ce n’est pas de la recherche. Ils font de la bureaucratie, de la paperasse. Comme disait De Gaulle : « Des chercheurs qui cherchent, on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche ! ».

Les chercheurs qui cherchent sont au CNRS. Tout en haut, ils mettent des incompétents, tandis que ceux qui sont bons, ils les mettent à l’écart.
Les chercheurs qui trouvent sont dans la technologie. Adeptes du DIY, efficaces, rompus au partage de connaissance sur Internet, ils sont les génies méconnus. Parce que leur façon de penser est anti-académique, voire anti-économique. Ce sont toujours les techniciens qui prennent le dessus sur les théoriciens. Indiana Jones gagne avec son flingue, pas comme ce gros mollasson de Marcus ! 😀

Le monde d’aujourd’hui appartient à ceux qui ont l’argent. Le monde de demain appartient à ceux qui ont la maîtrise technique.

V Quelles alternatives à l’université ?

L’université est un piège, n’y allez pas !

Quelles sont les alternatives ?

Premièrement, sachez que dans la vie, le chemin le plus court n’est jamais la ligne droite. Moi qui ai toujours été fourmi, un master en ligne droite, ça m’a pris 10 ans.

À la sortie du bac, je vous conseille de faire un DUT ou un BTS. Efficace, la formation en 2 ans se solde par une réussite et donne du travail. Il y a à la fois l’encadrement de la prépa et le temps libre de la fac, à la fois la pratique et la théorie. Et si vous êtes bons, vous pourrez aller en école d’ingénieur ! Mieux vaut être le premier de sa catégorie, même si ce n’est pas la plus renommée.

Quand on arrive sur le marché du travail, on se rend compte qu’il y a beaucoup plus formations que ce qu’on pense. Il ne faut pas sous-estimer les formations non-académiques, au contraire, ce sont les meilleures !
Apprendre à tailler de la pierre, à travailler le bois, à installer de la plomberie, à bricoler l’électronique, à construire une maison, à faire de l’agriculture bio, sont des formations utiles, souvent plus lucratives, que l’on peut faire à tout moment de la vie.
Ces formations hors-norme vous permettront d’accéder à une vision plus écolo, plus humaine de la vie. L’agriculture bio s’apprend dans une ferme bio, inutile d’avoir le bac pour ça ! L’expérience que vous accumulerez dans ces formations sera valorisée dans votre CV, contrairement aux diplômes dont les employeurs se moquent.

Soyez malins ! Privilégiez la qualité à la quantité. Choisissez une formation technique, en harmonie avec l’humain et la Nature.